L’autorité de la concurrence a rendu un avis défavorable le mercredi 15 mai 2013 sur le projet d’arrêté du gouvernement, qui souhaite encadrer la vente en ligne de médicaments par des « bonnes pratiques ».

En effet, le projet actuel contient trop d’interdictions / de restrictions : prix identique à celui de l’officine, obligation d’avoir en stock les médicaments proposés, questionnaire de santé obligatoire… des demandes qui pourraient faire en sorte que la France manque à ses obligations au sein de l’Union Européenne. En Allemagne, par exemple, 2861 pharmacies pratiquent la vente en ligne.

Pour rappel, le conseil d’état avait déjà suspendu certaines restrictions présentes dans l’ordonnance de fin 2012, à la demande de l’un des pharmaciens pionnier de la vente en ligne. Depuis, près de 4000 médicaments peuvent être vendus sur Internet.

Le gouvernement n’a pour l’instant pas officiellement réagi à l’avis de l’Autorité de la concurrence. La Commission Nationale Informatique et Libertés est aussi concernée, car stocker des informations médicales personnelles (questionnaire de santé prévu) doit se faire avec une sécurité bien plus importante que pour un « simple » site marchand.

La vente en ligne de médicaments sans ordonnance étant un acquis européen, il est souhaitable que le gouvernement revoie au plus vite sa copie et instaure un climat apaisé et propice au développements des pharmacies françaises souhaitant se développer. Actuellement, l’Autorité considère le cadre « dissuasif ».

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