Depuis octobre, vous pouvez poser vos questions à Valérie Lovera, pharmacien indépendant qui collabore avec Unooc pour répondre aux questions que vous vous posez sur les produits de santé ou les médicaments. Mais qui se cache derrière les mails de conseils que vous recevez ?

 

La rencontre d’une pharmacienne toulousaine et d’Unooc

22049_1247949553879_5467342_n« Je suis pharmacien diplômée de la faculté de Toulouse. Et actuellement, j’ai un cabinet de nutrition en ville. J’ai un parcours atypique puisque je suis à l’origine pharmacien dans l’industrie et je participe à la formation depuis très longtemps de personnes qui font la promotion du médicament. »

Ce parcours a permis à Valérie de rester « toujours été très en lien avec le médicament même si je n’ai pas toujours été en officine. » Un profil qui n’a pas échappé à Unooc !

 

Quand Valérie a rencontré les fondateurs d’Unooc, elle avait déjà une idée en tête :

« Si le cadre déontologique n’avait pas été clair, je n’aurais pas travaillé avec Unooc. C’est d’ailleurs la première question que je leur ai posé ! Et j’ai essayé tous les biais possibles sur le site ! »

Valérie a même tenté de contourner l’interdit central des parapharmacies en ligne : commander des médicaments sur internet ! Sans succès bien évidemment puisque Unooc a mis en place une démarche qualité très rigoureuse.

Pour la pharmacienne, ce respect de la déontologie du pharmacien et la règlementation était absolument incontournable. Travailler avec Unooc « ce n’était pas aller sur un site de vente en ligne qui référençait n’importe quoi ou n’importe qui. »

Valérie a donc été séduite par Unooc « en tant que pharmacienne, je crois fortement en Unooc. Ça amène un plus à l’activité de pharmacien même si elle est déjà très complète à l’officine. »

Mais les outils informatiques ont besoin de temps pour se rendre indispensables. « Le métier de pharmacien évolue avec son temps. Il y a 25 ans, lorsque j’ai fait mon stage officinal d’initiation (à la fin de la première année d’études) dans une pharmacie qui avait l’informatique, c’était la seule de tout le canton ! Aujourd’hui, en cas de panne informatique en officine, tout est bloqué ! »

 

Le rôle prépondérant du pharmacien dans le bon usage des produits de santé

Valérie souligne que depuis 20 ans, « Le pharmacien a le droit de substituer c’est-à-dire qu’il peut délivrer autre chose que ce qui est écrit sur l’ordonnance. Il a un rôle prépondérant dans la vie du médicament et tout ce qui va être le bon usage du médicament. »

« Les produits de santé ne sont pas des produits comme les autres. Je vois la « question à la pharmacienne » comme une opportunité de sécuriser les achats qui peuvent être faits sur Unooc. »

Valérie pensait que les questions porteraient essentiellement sur la posologie des médicaments. « Il y a beaucoup de gens qui achètent un produit en libre accès et qui veulent avoir la posologie, car ils ne l’ont pas demandé à leur pharmacien. »

Mais les questions concernent aussi la recherche d’équivalent. C’est notamment le cas du Synthol®, produit en rupture de stock, régulièrement demandé.

« J’ai trouvé la réponse sur un forum où le laboratoire est intervenu ! Il y aurait une rupture de stock d’un des composants. A partir de fin 2015 – début 2016, ce problème devrait être résolu et le Synthol® sera à nouveau disponible sur le marché. Il faut vraiment chercher sur internet pour trouver l’information car le laboratoire semble ne pas avoir communiqué en ligne. »

Valérie nous explique qu’un pharmacien ne laissera pas le patient sans produit de substitution ou dans l’incertitude. Mais il est parfois nécessaire de faire préciser ses besoins au patient comme elle nous l’explique grâce à l’exemple du doliprane.

Si la question est « Je veux acheter du doliprane, combien je peux en prendre par jour ? » La réponse est facile « on peut prendre 3 grammes de paracétamol par jour. » Cette confirmation rassure le patient et ne lui impose pas de consulter la notice. « Ça sécurise les gens, ils ne veulent pas retourner chez le pharmacien pour poser la question donc il profite d’un outil simple. Et ils savent qu’ils auront la réponse dans les 24h. »

Mais certains patients ont besoin d’un dialogue plus complet avec notre pharmacienne : « J’ai de l’arthrose, je prends déjà plusieurs médicaments, est-ce que je peux prendre du doliprane en plus ? » Valérie nous explique que la question est plus complexe « je dois regarder le traitement dans son ensemble : s’il y a déjà du paracétamol dans les autres médicaments ou des anti-inflammatoires qu’on ne peut pas associer par exemple. » Si elle le juge nécessaire, Valérie peut demander des précisions supplémentaires pour prendre en compte le patient dans sa globalité.

Pour autant la question à la pharmacienne « ne se substitue pas au médecin ». Et si la demande porte finalement plus sur un conseil médical que sur le bon usage des produits de santé, Valérie n’hésite pas à inciter le patient à consulter son médecin.

 

Pharmacien et patient, une relation intime

Au-delà du bon usage du médicament, les patients semblent profiter d’internet pour poser des questions intimes « qu’on n’a pas forcément envie de poser en face à face ». Mais Valérie n’est pas étonnée de la proximité de ses patients digitaux « même si l’officine n’a pas d’espace de confidentialité important, c’est un endroit où on entend énormément de choses ».

 

Une petite anecdote pour finir ? Les fautes de frappe sont parfois amusantes, « récemment, j’ai conseillé une crème pour la peau garce au lieu de grasse ! »

 

Pour poser vos questions à Valérie, rendez-vous sur la page d’accueil de notre site !

  1. Vous parlez de déontologie, mais il est important de noter que madame Lovera n’est visiblement inscrite à AUCUN tableau de l’ordre des pharmaciens ?

    Dans ce cas, il s’agirait d’une usurpation du titre de pharmacien, exercice illégal de la pharmacie et j’en passe.

    Pouvez-vous justifier ce point rapidement? merci

    • Bonjour Bernard,
      L’obtention du diplome de pharmacien n’oblige en rien à s’inscrire au conseil de l’ordre, à l’exception de la section A (pharmaciens titulaires d’officine)
      Je suis titulaire du diplome de Docteur en Pharmacie obtenu à Toulouse en 1996 et n’usurpe aucun titre ni exercice
      Ma thèse d’exercice est d’ailleurs disponible en ligne
      Je reste à votre disposition sur Unooc pour tout complément d’information
      Cordialement,
      Dr Valérie LOVERA

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